Je n'ai rien contre les journalistes, mais parfois, leur arrogance m'irrite. Oui, leur arrogance. Je ne vois pas d'autre qualificatif appliquer a l'etalage publique de leur ignorance et de leur paresse dans les colonnes des journaux.
Ainsi, on trouvera, dans un article de Liberation: "des systèmes de génération de gaz spéciaux : hydrogène, nitrogène et air comprimé". On pourrait s'interroger sur le role de l'epithete "spéciaux", purement decoratif a mon sens, mais je m'arreterai sur cette bizarrerie: "nitrogène". Et la, la mauvaise traduction devient apparente (peut-être d'ailleurs est-ce la traduction directe d'un article américain, comme je l'ai déjà parfois vu, sans source citer). Si l'anglais "hydrogen" devient "hydrogène", "nitrogen" devient "nitrogène". C'est logique. Sauf que si les anglophones respirent un air compose a environ 80% de "nitrogen", celui qui remplit les poumons des francophones contient, dans la meme proportion, de l'azote. C'est au programme du primaire, pour autant que je me souvienne.
J'aimerais qu'un jour la presse généraliste emploie des personnes dotées de compétences scientifiques réelles, pour leur rubrique science, bien sûr, mais aussi pour relire les articles dans lesquels figurent des notions un tant soit peu scientifiques. Cela éviterait certainement un certain nombre d'imprécisions ou d'erreurs. Il semblerait que ne rien connaître à la science soit au contraire un pré-requis à l'emploi: "Si je ne comprends pas, le lecteur ne comprendra pas non plus, et on en fait pas un article". On peut se demander pourquoi alors les journalistes politiques s'y connaissent en politique, les journalistes économiques en économie, les journalistes littéraires en littérature... peut-être parce que, si l'on comprend, on sait expliquer. Sauf en science, apparemment.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
... pareil en informatique.
I love your website. It has a lot of great pictures and is very informative.
»
Enregistrer un commentaire