Joyeux Noël

Je sais, en cette saison, difficile de trouver un titre plus bateau.
Ceci dit, on peut comparer ce noël avec celui de l'an dernier, et voir qu'il est un peu plus heureux.
Veille de Noël, un an plus tôt: après une journée passé au labo, notre héros (moi, ok?) était rentré à la maison attendre que sa bien-aimée finisse de bosser sur la présentation qu'elle avait le lendemain matin (oui, un samedi 25 décembre à 8h, il y a des professeurs japonais dont je plains les enfants). Et les minutes s'écoulent, et les heures passent, et alors que les rues de Nagoya se mettent à résonner des cris des marchands de gâteaux de Noël bradant leurs dernières sucreries, le sentiment de solitude qui étreint notre héros se fait de plus en plus fort et de plus en plus pesant - ainsi que la sensation de faim de sa copine qui n'avait pas encore mangé, l'imbécile. Alors, bravant le froid et la nuit, il enfourche son destrier dérailleur shimano et va lui souhaiter Noël au laboratoire, non sans avoir acheté sur le chemin un bentô au kombini (convenience store) le plus proche.
Cette année, pour faire bref, on est allé au ski et on a passé le Noël en amoureux autour d'une bouteille de Moët et Chandon. Il y a du mieux, c'est indiscutable.