
Parfois je me demande à quoi ça ressemble de faire de la recherche expérimentale en biologie. Les médias n'en renvoient pas forcément une image très chaleureuse, et parfois la méticulosité morbide de certaines recherches ne peut que me faire frissonner. Elles sont faciles, les dérives, et on peut que se réjouir d'être en temps de paix.
Aujourd'hui, le très prestigieux journal Nature publie un communiqué sur les résultats de recherches menées à l'université de Nagasaki, que je me permets de citer partiellement:[...]Kazuya Ikematsu et ses collègues ont anesthésié puis tué deux groupes de souries, l'un par strangulation avec une corde, l'autre par décapitation. [...].
Bien que les résultats des recherches sont prometteurs - il semble qu'il resterait une trace génétique permettant de déterminer la cause de la mort - imaginer l'ambiance du labo me donne froid dans le dos. Ou peut-être la cause de ce frisson est juste un traitement un peu trop cru de l'info.
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